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Plesiochronous Digital Hierarchy (PDH) | Phone Numérique

Le système PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy).

Le PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy) est un système de transmission numérique utilisé pour transporter des signaux numériques sur des réseaux de télécommunications. Voici un aperçu du PDH :

  1. Nature plesiochronous : Contrairement au SDH (Synchronous Digital Hierarchy), où toutes les horloges des équipements du réseau sont synchronisées, le PDH permet une certaine variation de la synchronisation entre les signaux. Cela signifie que les signaux peuvent être décalés dans le temps ("plesiochronous"), mais restent à l'intérieur de limites spécifiées.

  2. Hiérarchie numérique : Le PDH utilise une structure hiérarchique de multiplexage pour combiner plusieurs signaux numériques à des débits plus bas en un seul signal à un débit plus élevé. Les niveaux de hiérarchie les plus courants du PDH incluent les E1 (2 Mbps), les E2 (8 Mbps), les E3 (34 Mbps) et les E4 (140 Mbps).

  3. Multiplexage temporel : Le multiplexage temporel est utilisé pour combiner plusieurs signaux numériques dans un seul flux de données en attribuant à chaque signal une tranche de temps unique dans le signal multiplexé. Cette technique permet d'augmenter l'efficacité de la transmission en utilisant plus efficacement la bande passante disponible.

  4. Utilisation : Le PDH était largement utilisé dans les réseaux de télécommunications avant l'introduction du SDH. Il a été utilisé pour transporter la voix, les données et d'autres services sur les réseaux de transmission numérique.

  5. Synchronisation : Comme le PDH est plesiochronous, une attention particulière doit être accordée à la synchronisation des signaux lorsqu'ils sont multiplexés et démultiplexés. Des techniques spéciales sont utilisées pour assurer une synchronisation adéquate entre les équipements du réseau.

  6. Limitations : Le PDH présente certaines limitations par rapport au SDH, notamment en termes de flexibilité, de gestion et de capacité d'évolution. Avec l'introduction du SDH, qui offre une synchronisation stricte, une gestion avancée du réseau et une évolutivité améliorée, le PDH est devenu progressivement obsolète dans de nombreux réseaux de télécommunications modernes.

En résumé, le PDH est un système de transmission numérique basé sur une structure hiérarchique et plesiochronous, utilisé pour transporter des signaux numériques sur des réseaux de télécommunications. Bien qu'il ait été largement utilisé dans le passé, il a été progressivement remplacé par le SDH en raison de ses limitations en termes de synchronisation, de gestion et d'évolutivité.

Lisons le principe de fonctionnement de la PDH.

Le fonctionnement du PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy) repose sur le multiplexage temporel et la transmission numérique pour combiner plusieurs signaux numériques à des débits plus bas en un seul signal à un débit plus élevé. Voici les étapes principales du fonctionnement du PDH :

  1. Multiplexage temporel : Le PDH utilise le multiplexage temporel pour combiner plusieurs signaux numériques à des débits plus bas en un seul signal à un débit plus élevé. Chaque signal numérique est divisé en tranches de temps ou "slots" de durée égale, et ces tranches de temps sont ensuite regroupées pour former un seul flux de données multiplexé.

  2. Signaux numériques de base : Les signaux numériques de base du PDH sont généralement des signaux E1 (2 Mbps) ou des signaux T1 (1.544 Mbps), selon la région géographique et les normes applicables. Ces signaux numériques de base sont produits par des équipements tels que des commutateurs téléphoniques, des routeurs ou des concentrateurs.

  3. Multiplexage hiérarchique : Les signaux numériques de base sont multiplexés hiérarchiquement pour former des signaux à des débits plus élevés. Par exemple, plusieurs signaux E1 peuvent être multiplexés pour former un signal E2 (8 Mbps), plusieurs signaux E2 peuvent être multiplexés pour former un signal E3 (34 Mbps), et ainsi de suite.

  4. Transmission et réception : Une fois que les signaux sont multiplexés, ils sont transmis sur le réseau de télécommunications via des équipements de transmission tels que des câbles en fibre optique, des câbles en cuivre ou des liaisons sans fil. À l'extrémité réceptrice, les signaux sont démultiplexés pour récupérer les signaux numériques individuels d'origine.

  5. Synchronisation : Étant donné que le PDH est plesiochronous, une attention particulière est accordée à la synchronisation des signaux lorsqu'ils sont multiplexés et démultiplexés. Des techniques spéciales sont utilisées pour assurer une synchronisation adéquate entre les signaux pour éviter les distorsions et les pertes de données.

  6. Signalisation et contrôle : Des canaux de signalisation distincts sont souvent utilisés pour la transmission de données de contrôle, tels que des informations d'horloge, des informations de synchronisation et des données de gestion du réseau. Ces canaux de signalisation permettent d'assurer la synchronisation et la gestion efficace du réseau PDH.

Le PDH fonctionne en utilisant le multiplexage temporel pour combiner plusieurs signaux numériques à des débits plus bas en un seul signal à un débit plus élevé. Ce processus permet d'augmenter l'efficacité de la transmission en utilisant plus efficacement la bande passante disponible et en permettant le transport de volumes variables de données sur différents types de réseaux de télécommunications.

Lisons la typologie hiérarchisée de la PDH.

La typologie du PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy) est basée sur une structure hiérarchique de multiplexage qui combine plusieurs signaux numériques à des débits plus bas en un seul signal à un débit plus élevé. Voici les principaux niveaux de hiérarchie du PDH :

  1. E1 (European format 1) :

    • Débit : 2 Mbps
    • Description : L'E1 est l'unité de base du PDH, utilisée principalement en Europe pour transporter des signaux numériques. Il est composé de 32 canaux à 64 kbps chacun, dont 30 canaux sont utilisés pour la transmission de données (B channels) et 2 canaux sont réservés à la signalisation et à la synchronisation (D channels).
  2. E2 (European format 2) :

    • Débit : 8 Mbps
    • Description : L'E2 est une unité de niveau supérieur qui agrège quatre signaux E1 pour former un seul signal à un débit plus élevé. Il est utilisé pour transporter des volumes plus importants de données sur de plus longues distances.
  3. E3 (European format 3) :

    • Débit : 34 Mbps
    • Description : L'E3 est une unité de niveau supérieur qui agrège quatre signaux E2 pour former un seul signal à un débit encore plus élevé. Il est utilisé dans les réseaux de télécommunications pour transporter des données sur de longues distances à des vitesses plus élevées.
  4. E4 (European format 4) :

    • Débit : 140 Mbps
    • Description : L'E4 est le niveau le plus élevé du PDH, utilisé pour agréger plusieurs signaux E3 ou pour transporter des volumes très importants de données sur de longues distances. Il est utilisé dans les réseaux de télécommunications à grande échelle pour le transport de données à haut débit.

Ces niveaux de hiérarchie du PDH permettent de transporter des volumes variables de données sur différents types de réseaux de télécommunications, en fonction des besoins de capacité et de performance. Cependant, avec l'introduction du SDH (Synchronous Digital Hierarchy), le PDH est progressivement devenu obsolète dans de nombreux réseaux modernes en raison de ses limitations en termes de synchronisation, de gestion et d'évolutivité.

Lisons les avantages papables de la PDH.

Le PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy) présentait plusieurs avantages lorsqu'il était largement utilisé dans les réseaux de télécommunications. Voici quelques-uns de ces avantages :

  1. Compatibilité avec les technologies existantes : L'un des principaux avantages du PDH était sa compatibilité avec les infrastructures de réseau téléphonique existantes. Il pouvait être mis en œuvre sur des réseaux de cuivre traditionnels et utilisait une technologie de transmission numérique, ce qui le rendait relativement facile à intégrer dans les réseaux existants.

  2. Flexibilité de capacité : Le PDH offrait une certaine flexibilité en termes de capacité, avec des niveaux de hiérarchie qui permettaient d'adapter la capacité du réseau aux besoins spécifiques. Les opérateurs pouvaient choisir entre différents niveaux de hiérarchie, tels que E1, E2, E3, etc., en fonction du volume de trafic et des exigences de transmission de données.

  3. Coût relativement bas : Comparé à d'autres technologies de transmission numérique plus récentes comme le SDH (Synchronous Digital Hierarchy), le PDH était généralement moins coûteux à mettre en œuvre et à maintenir. Cela était dû en partie à sa conception relativement simple et à sa compatibilité avec les infrastructures existantes.

  4. Facilité de déploiement : En raison de sa compatibilité avec les infrastructures existantes et de sa conception relativement simple, le déploiement du PDH pouvait être réalisé de manière relativement rapide et efficace. Cela permettait aux opérateurs de télécommunications de mettre en place rapidement des réseaux de transmission numérique pour répondre à la demande croissante de services de communication.

  5. Capacité d'évolution : Bien que le PDH soit devenu obsolète avec l'introduction du SDH et d'autres technologies plus récentes, il offrait néanmoins une certaine capacité d'évolution. Les opérateurs pouvaient faire évoluer leurs réseaux PDH en ajoutant de nouveaux équipements et en mettant à niveau les capacités pour répondre aux besoins croissants de bande passante et de performance.

Le PDH offrait des avantages tels que la compatibilité avec les infrastructures existantes, la flexibilité de capacité, un coût relativement bas, une facilité de déploiement et une capacité d'évolution. Ces avantages ont contribué à son adoption répandue dans les réseaux de télécommunications avant l'avènement de technologies plus avancées comme le SDH.

Lisons les inconvénients visibles de la PDH.

Bien que le PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy) ait été largement utilisé dans les réseaux de télécommunications, il présentait également plusieurs inconvénients, notamment :

  1. Limitations de synchronisation : Le PDH est plesiochronous, ce qui signifie que les signaux peuvent être décalés dans le temps ("plesiochronous"), mais restent à l'intérieur de limites spécifiées. Cela peut entraîner des problèmes de synchronisation entre les différents équipements du réseau, ce qui peut entraîner des distorsions ou des pertes de données.

  2. Évolutivité limitée : Bien que le PDH offre une certaine flexibilité de capacité, son évolutivité est limitée par sa structure hiérarchique. L'ajout de nouvelles capacités ou le passage à des débits plus élevés peut nécessiter des modifications importantes de l'infrastructure existante, ce qui peut être coûteux et complexe.

  3. Gestion complexe : Le PDH peut nécessiter une gestion complexe en raison de ses limitations de synchronisation et de son architecture hiérarchique. La configuration, la surveillance et la maintenance des réseaux PDH peuvent nécessiter des compétences techniques spécialisées et des outils de gestion sophistiqués.

  4. Bande passante inefficace : Le PDH utilise un multiplexage temporel pour combiner plusieurs signaux à des débits plus bas en un seul signal à un débit plus élevé. Cependant, ce processus peut entraîner un gaspillage de bande passante, en particulier lorsque les tranches de temps ne sont pas entièrement utilisées, ce qui peut réduire l'efficacité globale de la transmission.

  5. Obsolète : Avec l'avènement de technologies de transmission numérique plus récentes, telles que le SDH (Synchronous Digital Hierarchy) et les réseaux IP (Internet Protocol), le PDH est devenu obsolète dans de nombreux réseaux modernes. Les opérateurs migrent progressivement vers des technologies plus avancées pour bénéficier de performances supérieures et d'une gestion plus efficace du réseau.

Bien que le PDH ait été largement utilisé dans les réseaux de télécommunications, il présentait des inconvénients tels que des limitations de synchronisation, une évolutivité limitée, une gestion complexe, une utilisation inefficace de la bande passante et une obsolescence face aux technologies plus récentes. Ces facteurs ont contribué à son remplacement progressif par des technologies plus avancées et plus efficaces.

Source : ChatGPT.

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